top of page
Carton the end.jpg

THE END


 Louise Bossut (FR)
 Thierry Boutonnier (FR)
 Thomas Israël (BE)
 Laurent Jourquin (BE) 
 Stéphanie Morissette (CA)

 Vernissage le vendredi 6 octobre 2006 de 18h à 21h  
 Opening Friday 6th October, 2006 from 6pm to 9 pm

 Exposition du 7 octobre au 19 novembre 2006.
 Exhibition October 7 - November 19, 2006

Louise Bossut

Le travail photographique de Louise Bossut est une référence à la peinture d'histoire des petits et grands maitres. Elle renoue avec leur vocabulaire pictural et interpelle notre mémoire en jouant de la familiarité que nous entretenons avec leurs chefs d'œuvres.

Louise Bossut's photographic works refer to the historical paintings of both little and great masters. She connects herself with their painters' language, and teases our memory while playing with the familiarity we keep with their masterpieces.

 

Thierry Boutonnier

Thierry Boutonnier prend pour cible le capitalisme et le matérialisme de nos vies occidentales. Pour l'exposition "the end", il présente une œuvre réalisée dans le cadre du projet "Merlicht", sa société de sponsoring funéraire, qui montre que plus un « segment » de la vie n’échappe à l’emprise du marché. Il mime, ici, sa mort dans un cercueil « Pepsi »

 

Thierry Boutonnier is targeting capitalism and the materialism of our Western way of life. For "The End" exhibition, he presents a piece of work that was created within the "Merlicht" project (his funeral sponsoring corporation), which shows that no "segment" of life can escape the market's grip. Here, he mimics his death in a "Pepsi" coffin.

 

Thomas Israel

Les créations de Thomas Isräel explorent l’intimité de la mémoire collective et individuelle pour créer une symbolique universelle. Ses confrontations à la mort ont révélé un vide référentiel qui à nourri un riche travail de recherche et de création sur ce thème restitué autour du projet « Trom », signifiant « rêve » en Allemand et mort à l’envers et dont est issue l’œuvre « Lady Dies ».

Pour l'exposition "The End" il présente 1 heure de détournement d’images de l’enterrement de la princesse « Lady Di » pour dénoncer la mort spectacle, véhiculée via le petit écran.

 

Thomas Israël's creations explore the intimacy of both the collective and the individual memories so as to create a universal symbolism. His confrontations with death have brought to the light a referential void which fed a rich work of research and creation regarding this topic, recreated around the "Trom" project; "trom" meaning "dream" in German and "mort" (viz "death" in French) spelled backwards. The "Lady Dies" work is part of that project.

For "The End" exhibition, he presents one hour of pictures all coming from the funeral of Princess "Lady Di", which were edited and manipulated in order to denounce death turned into entertainment, such as it is showed on TV.

 

Laurent Jourquin

Avec ses sculptures low cost en carton, il renoue avec son style nomade et désinvolte. Egal à lui même, c‘est avec cynisme, qu’il commémore les attentats du 11 septembre.

« Spiderman », « Et Paf le chien», sculptures.

Il ébranle le sens commun, en fustigeant les mythes contemporains, érigés comme de nouveaux référents, pour en révéler l’inconsistance et faire vaciller nos convictions.

La divinité, unanimement attribuée à Spiderman, est démantelée, alors que celui-ci s’écrase au sol toutes tripes répandues. Sa chute mortelle augure l’échec de l’identification au super héros et d’une certaine manière du phantasme de l’immortalité. Vénéré pour son invulnérabilité le super héros est destitué à l’instar de nos dogmes.

 

With his cheap sculptures made of cardboard, Laurent Jourquin is going back to his nomadic and casual style. Such as he is, he's commemorating the attacks of September, 11th with nothing but cynicism.

"Spiderman", "And Bam the dog", sculptures.

While flaying contemporary legends, which everyone should now be compared with, he makes common sense loses its balance, so as to tell its inconsistency and make our convictions sway.

Everybody has been attributing a divinity to Spiderman. It is dismantled, right when he crashes onto on the floor, spilling out his guts. His deadly fall is the beginning of the failure of both the identification to the super hero, and, in a way, of our dreams of immortality. Revered for his invulnerability, the super hero is deposed, and so is our dogma.

 

Stephanie Morissette

La vie, la mort, la société, l'environnement et les médias alimentent le travail de l’artiste qui commente et caricature l’actualité pour démontrer l'absurdité de l'histoire qui se répète.

L’aspect naïf et enfantin de ses dessins et vidéos, dénote avec le contenu violent inspiré par l’actualité. Le travail de Stéphanie Morissette, renvoie aux guerres, déplacements de populations, destructions de paysages, consommés via les médias et perçus comme un spectacle qui nous distancie de sa gravité.

 

The naïve and childish tones of Stéphanie Morissette's drawings and videos, inspired by the news, do not quite match their violent contents. Her works are related to wars, movings of populations and destructions of landscapes, consumed through the media and seen as an entertainment that takes us far away from their gravity.

Lucille Peget

bottom of page